vendredi 12 janvier 2018

Montpellier


Entre 1090 et 1103 le château Saint-Nicolas et sa « condamine » sont érigés, territoire dans sa dépendance où prennent place les marchés et le lieu de culte, la chapelle de pèlerinage Sainte-Marie sont édufiés. Sur la colline même de Montpellier s'élève le village Saint-Firmin à proximité du site castral. A l’est, la villa de l’évêque de Maguelone, sur la colline de Montpelliéret . Là se développe un habitat autour de l’église Saint-Denis. Les initiatives de Guillaume V et surtout de Guillaume VI, dans la première moitié du XIIe s., accroissent la puissance de Montpellier par toute une série de mesures, politiques, économiques et démographiques : affirmation de leur pouvoir face aux potentats locaux, accords avec Gênes et Pise, réouverture du port antique de Lattes, contrôle de la monnaie melgorienne, soutien aux hôpitaux, aux ordres religieux avec le contrôle des implantations concurrentes (clunisiens), faveurs accordés aux émigrants, etc.
En 1130-1140, une enceinte urbaine réunit, sous le contrôle du bourg castral, le noyau Saint-Firmin et le nouveau quartier Sainte-Croix où Guillaume VI a implanté son palais vers 1129. L’acte d’enclore manifeste, à Montpellier comme ailleurs, l’affirmation d’un pouvoir sur la ville naissante. Il provoque une violente sédition d’une partie de la chevalerie urbaine ; entre 1140 et 1143, Guillaume VI, chassé de Montpellier, ne parvient à assiéger victorieusement la ville qu’avec l’appui du Pape, des Gênois, des Pisans et des Catalans. Après sa reprise en main par les Guillaume, la ville connaît une période de très grande prospérité dans la seconde moitié du XIIe s. Un système politique pré-consulaire se met en place. Les métiers majeurs qui fondent la vie économique sont très actifs : changeurs, teinturiers, poivriers. Les marchands montpelliérains représentent le Languedoc aux foires de Champagne et installent des comptoirs dans les principaux ports méditerranéens. L’université, avec l’enseignement du droit et de la médecine, donne déjà à cette ville sa particularité : un grand centre financier, carrefour des échanges entre Méditerranée et pays nordiques, doublé d’un centre intellectuel renommé. Dès les années 1160, l’évêque de Maguelone possède sa « salle » dans la zone de Montpelliéret qui borde la route. Se crée alors un quartier « urbain » de sa coseigneurie nettement opposé au caractère rural de la majeure partie des biens épiscopaux, notamment sur le sommet de la colline près de la paroisse Saint-Denis.

L’année 1204 voit une double révolution : l’arrivée au pouvoir d’un lignage concurrent, celui du roi d’Aragon et, en contre partie de leur complicité, l’octroi aux habitants d’une charte de franchise extrêmement libérale. Les libertés urbaines sont comparables à celles des cités italiennes ; la ville atteint alors son apogée. Les consuls tirent parti de la minorité de leur seigneur Jacques Ier et de la situation particulière de Montpellier, enclave aragonaise dans le midi capétien. Il y a  entre 35 000 et 40 000 habitants, ce qui la place largement en tête des cités voisines, à un rang comparable à celui de Rouen, deuxième ville du domaine français après Paris. Les consuls tirent parti de la minorité de leur seigneur Jacques Ier et de la situation particulière de Montpellier, enclave aragonaise dans le midi capétien. Leurs premières décisions marquent une prise de possession de la ville, politique et économique, mais aussi topographique. C’est d’abord, dès 1205, la construction d’une seconde enceinte, la Clôture commune. L’autre initiative d’envergure porte sur l’aménagement d’un centre civique, religieux et marchand, au milieu de la vieille Condamine : les consuls s’approprient l’église Sainte-Marie qui, sous le nouveau vocable de Notre-Dame des Tables devient l’église-mère de la communauté, siège de ses assemblées ; ils implantent la maison consulaire à proximité immédiate. Enfin, avec une réglementation contraignante, ils fixent les marchés dans ce même secteur et construisent, dès 1212, une poissonnerie couverte. Les élites de la ville s'y installent également, ainsi que quelques boutiquiers, une quinzaine de demeures au total. les rues Française, de Centrayragues et de l’Argenterie convergent vers l’église Sainte-Marie.

Au faubourg, de nouvelles institutions viennent accompagner le développement urbain ; ce sont notamment les ordres mendiants, au nombre de sept et dont les principaux, respectant la règle des 500 pas, forment un quadrillage spectaculaire de la ville aux quatre points cardinaux. Sur le Puy Arquinel, le « quartier latin » montpelliérain accueille les écoles de droit et de grammaire.

Le quartier saint-Firmin possède sa propre église et d'une "salle", sorte de maison fortifiée, propriété du comte de Montpellier ( le roi d'Aragon).

Le faubourg de Montpelliéret abrite notamment l'église Saint-Denis et son cimetière attenant. L'évêque de Maguelone y possède plusieurs maisons.

Le quartier saint -croix possède une église  consacrée en 1200. 

La "villa nova", quartier en dehors des murs de la ville et près de la route du pélerinage vers Compostelle,  s'étend près de l'hôpital Guilhem, crée pour les indigents au Sud de la ville. L'établissement accueille aussi des pélerins.

Il est à noter que la ville possède une communauté Juive avec son quartier( entre le quartier st-firmin et la condamine), sa synagogue, maison de l’aumône, école, boucherie. Ils ont été  chassés d'Ibèrie par les Almohades. Montpellier est assez cosmopolite. On peut y trouver des marchands venus de Gênes, Pise, Al-Andalus, l'Afrique du nord ou de Palestine. Nombreux sont aussi les médecins réputés, Chrétiens, Musulmans ou Juifs, qui viennent ici confronter leurs thèses et  leurs savoirs. En  effet, en 1181  le comte Guilhem VIII accorde à quiconque le désire le droit d'ouvrir une école de médecine à Montpellier. Peu à peu, ces écoles s'organisent  en une corporation. En 1220, le légat pontifical Conrad donne à l'université de médecine de Montpellier ses premiers statuts officiels ; elle est placée sous la juridiction de l'évêque de Maguelone, mais le chancelier doit être pris parmi les docteurs eux-mêmes.

La ville est administrée par 12 consuls majeurs, qui sont les vrais maîtres de la ville. Viennent ensuite les consuls de métiers ( un pour chaque corps de métiers) et les consuls de mer ( pour les activités liées à la mer).


1 - Le castellum
1a. Chapelle-porte Saint-Nicolas
1b. Quartier du Cannau
2 - La Condamine
2a. Quartier des marchés
2b. Porticum d’Obillion
3 - Montpelliéret
3a. La “Salle” de l’évêque
4 - Quartier Sainte-Croix
4a. Le palais
5 - Quartier de Villa nova
6 - Le château-fort

Légendes de Montpellier :

La forêt de  Montmaur : Appelée ainsi à cause des cadavres des pendus exposés aux potences sur le « Mont de la Mort ». Ces bois sont réputés pour être habités par des sorcières qui viendraient ainsi s'y approvisionner en cadavres frais...

vendredi 5 janvier 2018

Les Pyrénées, une région hostile et dangereuse.

Si la chaîne montagneuse est un abri parfait pour une Alliance, elle n'en recèle pas moins de nombreux dangers, et les mages devront s’accommoder des créatures magiques, féeriques et infernales qui peuplent la région. On peut en effet trouver ça et là les derniers Jentilaks ( géants Basques) qui ont la fâcheuse manie de lancer d'énormes blocs de pierre sur les humains, Les Sorginaks en paix fragile avec l'Ordre, le fantôme de Pyrène, les dragons Herensuge et Sugaar, mais aussi les Laminak féeriques et les Basajaunak, ou encore les diaboliques Simiots. Nombre de ces créatures ont de forts instincts territoriaux et gardent souvent des trésors que les mages convoitent. Les Basques qui habitent les vallées ne sont que superficiellement christianisés et vouent un culte ou tout du moins ont un respect profond pour les créatures surnaturelles de la région. Molester l'une d'elles sans raison  revient généralement  à s'attirer les foudres de la population locale.

Lou Carcohl

Dans le sud de la  Gascogne, un tuc( promontoire) renferme également une caverne qui abrite un Carcolh, escargot formidable et monstrueux, sorte de long serpent visqueux et velu qui surgit brusquement du trou, lorsqu'un imprudent s'y engage, l'enlace avec d'horribles tentacules, le happe dans sa coquille haute et profonde comme une maison, et n'en fait qu'une bouchée. C'est ce qui explique que la région est vide d'habitants sur des lieues. 

mercredi 6 juillet 2016

L'Abbaye de Franquevaux

L'histoire  de l'abbaye cistercienne de Franquevaux commence au milieu du xiie siècle au Castrum Belvedin(château de Beauvoisin). Celui-ci aurait appartenu aux Templiers avant de revenir à la famille du vicomte de Nîmes.
En 1141 un groupe de moines envoyés par le jeune Ordre de Cîteaux requiert l'hospitalité du seigneur Pierre de Belvedin. Ils avaient traversé à pied la France, menés par le père abbé Galthérius, dans le but de fonder une abbaye. Celui-ci après une longue prospection, décide d'implanter son abbaye au milieu du pays camarguais. Pour cela il a tenu compte de l'isolement du lieu, de critères divers notamment telluriques, voire occultes…
En 1143 un gentilhomme du pays, nommé Pons-Guillaume, fit la donation de terres au bord du vaste étang de Scamandre. L'évêque de Nîmes, Aldebert, entérine cette décision, faisant de Galthérius (Gautier) le premier père abbé de cette épopée spirituelle. L'abbaye sera construite durant soixante dix ans avec les pierres des carrières de Fontvieille charriées par bateau sur un ancien bras oriental du Rhône. Rapidement, elle devient l'une des plus importante du Languedoc.
Ce que l'histoire ne dit pas, c'est que Galthérius était un mage Jerbiton, pieux certes, mais surtout conscient que l'habit ecclésiastique lui proférait une très bonne couverture pour ses activités magiques. Ayant trouvé un lieu possédant une aura magique certaine (3) car situé sur les ruines d'une ancienne cité païenne ( Caramignan), il décida d'y fonder une alliance sous couvert d'abbaye bien sûr. La majeure partie des occupants de l'abbaye étaient de véritables moines, ignorant tout des pratiques magiques ayant lieu dans les salles secrètes creusées sous l'édifice. C'est au cours de ces travaux d'excavation  que Galthérius  tomba sur un antique grimoire dans lequel figuraient quelques formules magiques qui lui étaient totalement inconnues. Il comprit alors tout l’intérêt de fouiller ces ruines souterraines plus  méticuleusement. Bientôt le vieux magus rechigna à sortir des ces souterrains et ses collègues durent prétexter devant les autres moines  que Galthérius prenait retraite du mondes des hommes pour se rapprocher de dieu. Et puis le mage finit par ne plus sortir de ce labyrinthe de souterrains antiques. Sur les 3 mages partis à sa recherche, un seul revint, à moitié fou, parlant de fantômes vengeurs et de visions d'une cité antique  et de pratiques orgiaques sans nom. Les mages restant scellèrent les souterrains et fuirent en laissant l'abbaye aux mains de véritables hommes de Dieu, ignorant tout du drame qui venait de se jouer sous leurs pieds. 

Il y a de cela environ 3 ans, les tunnels antiques furent à nouveau découverts lorsque des travaux de construction d'une nouvelle crypte furent décidés. Et l'histoire semble se répéter, mais avec plus d'ampleur cette fois-ci.  C'est l'ensemble des moines de l'abbaye qui parait obsédé par Caramignan. Ils s'en vont régulièrement errer dans les sombres tunnels, seuls ou par groupes, parlant dans une langue oubliée de tous ou presque et s'adonnant à des pratiques païennes. Ils sont en vérité possèdés par les fantômes de la cité en ruine.

Les mages de l'alliance sont mis au courant par la lettre envoyée d'un vieux mage de la région, qui a voulu revoir son ancienne alliance de Franquevaux avant de mourir. Ce qu'il vit là-bas en pénétrant dans l'enceinte de l'abbaye l'inquiéta au plus haut point, aussi a t-il décidé de demander aux mages d'enquêter sur les moines et le mystère de Cramignan...

mercredi 1 avril 2015

La tarasque

Sorte de Dragon méridional, mais qui affectionne particulièrement les cours d'eau, les récits concernant la Tarasque décrivent cette créature magique comme un dragon dont rare sont ceux à voir réussi à en venir à bout ( sainte Marthe par exemple). Elle est connue pour hanter les rives du Rhône, dans un marais entre Arles et Avignon. Elle a de longues périodes de torpeur, parfois des années, voire des décennies, puis sort pour avaler de malheureux passants ou submerger les embarcations. Il semble qu'il y ait plusieurs Tarasques dont certaines jusqu'en Aragon.

Caractéristiques : Int 0, Per +2, Pré -1, Com 0, For +7, Ene +6, Dex 0, Viv -1.
Puissance magique : 35
Taille : +4
Traits de personnalité : Cruel +2, rapace +3

Arme/Attaque
Morsure  Init +6, Att + 8, Def 0, Dég +16
Griffes     Init  +5, Att +6, Def 0, Dég +14
Souffle    Init + 8, Att - Def -Dég  spécial

Encaissement : +25, immunisé aux dommages causés par l'utilisation d'Aquam.
Niveaux de physique : OK, 0/0, -1/-1, -3/-3, -5/-5,  Incapacité

Pouvoirs : 
Souffle fétide, CrAu20 1 point : un nuage sombre et nauséabond entoure une cible, puis dépose des résidus putrides sur son corps. Achaque round ( y compris le premier) la cible doit effectuer un jet d'Energie niveau Facile ou perdre un niveau de santé. Paradoxalement, c'est le fait d'entrer dans l'eau qui fait disparaître le poison.

Grand souffle, CrAu30 points : La même chose que petit souffle, mais l'effet s'applique à toutes les cibles potentielles présentes dans un rayon de 2m autour de la Tarasque.

Vis: 12, dans les dents.


La reine Esterelle

Cette grande fée au port altier et coiffée d'orties est la suzeraine des fées du massif montagneux de l'Esterel, massif qui lui doit d'ailleurs son nom. Nombreux sont encore les habitants de la région qui viennent déposer des offrandes pour elle afin d'obtenir fécondité ou pour la remercier de leur avoir donné un enfant. Elle est clairement considérée comme une bienfaitrice et le clergé n'a jamais encore réussi à faire abandonner ce "culte" aux habitants de la région. On peut accèder à son palais en entrant dans un régio féerique situé dans une des grottes de l'Esterel...Autant dire que la tâche est difficile.


mardi 31 mars 2015

La chèvre d'or

Les raids sarrasins en Provence se sont étalés de 730 à 973. Ils commencèrent avant la bataille de Poitiers pour se poursuivre ensuite à intervalles plus ou moins réguliers. 
En 735, une partie des vaincus de Poitiers rejoignit la vallée du Rhône. Dans l’année qui suivit, les troupes de Charles Martel firent une expédition punitive sur Aix,Marseille et Arles. Puis en 737, après avoir pris Avignon et égorgé une partie de sa population, les Francs entrèrent en Septimanie. Ils battirent par deux fois les Sarrasins, à Montfrin et sur le plateau de Signargues, près de Rochefort-du-GardNîmes subit un sort pire qu’Avignon, les chroniqueurs parlent de têtes coupées, amoncelées en pyramide dans les Arênes. Puis, les Barbares venus du Nord pillèrent et désolèrent tout le pays. À l’appel du patrice Mauronte, horrifié par les exactions des Francs, les Sarrasins revinrent en alliés à Avignon et Marseille. Pépin, le fils de Charles Martel, et Liutprand, roi des Lombards, s’allièrent pour les vaincre. Les deux cités provençales furent prises d’assaut. Des seigneurs francs reçurent en fief des cités stratégiques en Provence afin d’empêcher tout retour des Sarrasins.
L’année 886 marqua un tournant dans leur stratégie. Venus d’Alicante, ils s’installèrent à demeure au Fraxinet et de là vont essaimer dans toutes les Alpes. Un de leurs raids les plus meurtriers eut lieu en haute Provence et dans le pays d'Apt en896. Pendant près d’un siècle ils vécurent sur le pays qu’ils pillèrent et rançonnèrent. Dans la nuit du 21 au 22 juillet 973, ils firent prisonnier l’abbé Mayeul de Cluny près d’Orsières en Valais. Celui-ci avait sa famille paternelle originaire de haute Provence. La réaction fut immédiate. En septembre, Guillaume et Roubaud, fils du comte Boson II, rallièrent toute la noblesse provençale et assiégèrent le Fraxinet et Ramatuelle qui tombèrent en deux semaines. Les Sarrasins délaissèrent dès lors la ProvenceCe qui ne les empêche point de revenir en Provence en 760, puis en 787 dans les Dentelles de Montmirail où ils pillèrent Prébayon. Leur pression fut à nouveau si forte en Septimanie que Charlemagne chargea son cousin Guillaume, comte de Toulouse, de les faire refluer. Les deux armées se combattirent de 793 à 795. Guillaume libéra Orange, ce qui lui valut le titre de Prince de cette cité et défit les Sarrasins du côté de Narbonne. Ayant fait de la Corse leur repaire, ils revinrent pourtant sur les côtes provençales en 813 afin de se fournir en esclaves. Puis on les retrouve assiégeant Marseille en 838. Entre 844 et 850, ils remontèrent la vallée de l’Ouvèze où ils pillèrent Vaison puis redescendirent vers Arles qu’ils assiégèrent. Ils furent à nouveau en basse Provence en 869 pour s’en prendre encore à Marseille et à Arles.
Mais l'accumulation de leurs pillages avait marqué la mémoire collective. Tout n’est pas parti en Espagne. On commença à murmurer qu’une partie de leur trésor était resté au Val d’Enfer« Chargé d’un immense butin, Abdéraman voulut cacher en un lieu sûr dans une des nombreuses grottes des Alpilles, le plus précieux de son trésor. Donc, au milieu de la nuit, accompagné de quelques serviteurs fidèles, il se dirigea vers une des grottes qui se trouvent dans le vallon des Baux. Là, à une profondeur jusqu’à nos jours inconnue, le chef maure, pensant revenir bientôt, cacha tout un monceau d’or et de pierreries ». Et il chargea une chèvre d’or de garder son butin. 

Voici pour la légende, la vérité est un peu différente : acculé par les Francs de tous côtés, le chef pillard Maure décidât de passer un marché avec les fées locales. Encerclé de toutes parts, il se terrait dans le Val d'enfer, vallon sauvage et évité par les hommes dans les Alpilles et près des Baux-de-Provence. Il ignorait que si le Val était si dépourvu d'activité humaine c'était parce qu'il abritait un régio féerique puissant. La maîtresse des lieux, la fée Taven, fut attirée par le trésor du Maure comme par un aimant. Celle-ci lui proposa un marché s'il acceptait de donner son trésor aux fées. Aux abois, Abdéraman n'eut d'autre choix que d'accepter. Mais comme souvent avec les fées, les marchés ont souvent un effet pervers. Ici le chef Maure se voyait proposé de ne plus être inquiété par les Francs, en bref sa vie contre son trésor. La cruauté du marché est qu'il fut transformé en chèvre d'or pour avoir enfin la tranquillité voulue. Depuis, Abdéraman hante la région, sa malédiction l'empechant de trop  s'écarter  du Val d'Enfer, en quête d'individus qui pourraient l'aider à lever la malédiction qui pèse sur lui.