vendredi 24 janvier 2014

Les Ophites

Voici une bien étrange secte d'inspiration Chrétienne appelée parfois Ophite. Elle fait partie des mouvements gnostiques des premiers siècles du Christianisme.  Contrastant avec l'interprétation chrétienne faisant du serpent l'incarnation de Satan, les ophites voyaient dans le serpent( Nahash) un héros tandis qu'ils voyaient dans Elohim, le dieu qui créa et maudit Adam et Ève, un démiurge diabolique. Cette secte n'a pas disparu mais est devenue totalement clandestine. Elle existe toujours en Egypte sous le nom de Sethiens, qui ont fini par confondre Le dieu Seth Égyptien, le Seth biblique et la figure du serpent, les trois ne faisant plus qu'un dans leur mythologie. En Terre Sainte et en Mésopotamie ils se nomment Naassènes et vénèrent avant tout le Serpent. Leurs croyances vont à l'opposé de celles prônées parle Christianisme en général. Puisque le Serpent est le Bien et que le Démiurge (Dieu) est le Mal, alors tout qui est censé venir de lui est mal: chasteté, fidélité, loyauté humilité, etc... Au contraire les sept péchés capitaux sont pour eux de grandes vertus et ainsi de suite. Les pouvoirs que pourraient détenir ces prêtres et mages gnostiques relèvent bien sûr du domaine Infernal.

vendredi 17 janvier 2014

Les Sorginak

Il s'agit  de sorcières qui vénèrent et servent la déesse Basque Mari. Elles l'aident à donner un visage au mensonge et se réunissent tous les vendredis dans un lieu appelé Akelarre. On ne peut bien sûr pas leur faire confiance, mentir étant pour elles un acte sacré. Des mages de la maison Ex Miscellanea ont essayé d'en enrôler... en pure perte. Après avoir semé le trouble par leurs paroles dans l'alliance des mages en question, il fut décidé qu'elles étaient trop dangereuses et furent bannies. Il peut paraître étonnant que l'Ordre d'Hermès n'ait pas encore décidé d'anéantir ces sorcières mais les Sorginak ne se mêlent que très peu des affaires des Vulgaires ( bien que le plupart d'entre elles n'aient pas le Don) et n'ont pour l'instant pas d'attitude agressive envers les mages de l'Ordre. Il faut aussi dire que les tribunaux concernés ( Provençal et Ibériques) ont des problèmes plus préoccupants en ce moment : La croisade Albigeoise et la Reconquista. Enfin il ne faut pas oublier la propension des mages de l'Ordre d’Hermès à sous-estimer les autres traditions magiques.

L'Akelarre n'est rien d'autre que le terme Basque pour Sabbat. Quant aux pouvoirs des Sorginak, ce sont ni plus ni moins les mêmes que ceux des autres Sorcières. Vous pouvez donc tout simplement reprendre les règles contenues dans Hedge magic, le supplément en Anglais ou créer les vôtres. Les sorts de vol, métamorphose, malédiction, soins et communication animale sont les plus communs.
Leur convent le plus fameux est une grotte taillée dans l'Andoto, une montagne du Pays Basque situé dans le tribunal Ibérique. Des abris et d'autres grottes plus petites abritent une petite communauté Basque païenne et des Sorginak solitaires. La grotte de Mari est le lieu le plus sacré de ces sorcières, et toutes y font au moins une fois un pélerinage. La grotte entière est un régio de niveau 4, tandis que la montagne a une aura magique de 2. Les cinq Sorginak qui forment ce convent et Akelarre ont une influence particulière sur les autres, étant au plus près de l'entité magique qu'est Mari.


Les géants des Pyrénées

Le Bécut
Il s'agit d'un géant cyclope, anthropophage et mesurant entre 12 et 13 m de hauteur. Il rôde dans les montagnes de l'Ouest de Pyrénées, parfois seul, parfois en famille. En fait il élève un troupeau de moutons aux cornes d'or. autant dire que cela attise la convoitise des humains de la région. Heureusement pour eux, la peur prend le plus souvent le pas sur l’appât du gain. Les moutons sont ramenés chaque soir dans le campement des Bécuts, qui se trouve dans un régio dont eux seuls connaissent l'emplacement. C'est également là qu'ils vivent la plupart du temps.C'est aussi pour cela qu'il est si difficile de s'approcher des moutons. Ainsi les géants vus par les humains sont soit en maraude ( ils détestent les Chrétiens, les chassent et les fonts cuire sur un gril pour les manger) soit en train de faire paître leur troupeau.

Tartaro

Un autre géant cyclope qui vit en solitaire dans une caverne du Pays Basque et n'en sort que pour faire paître ses moutons ou se nourrir des humains qu'il trouve. Il est peu malin mais très robuste.

Les Mairus

Des géants réputés pour construire des Cromlechs qui leurs servent de sépulture et pour les os de leurs bras qui auraient de puissantes propriétés magiques. Ces cromlechs sont soigneusement évités par les humains, étant le plus souvent hantés par de puissants fantômes de Mairus.


Gargan

Ce sommet (731m) du Massif Central abrite un régio magique. Y est encore adoré un esprit de la terre qui apparaît sous forme de géant de pierre et de terre melée. Jovial mais colèrique, il est encore adoré des habitants de la région proche. D'ailleurs Les Moines ont donné aux habitants le surnom de "gargantuates" (ceux de Gargan). Le régio a un niveau de 3.

mardi 14 janvier 2014

Géant des neiges

Voici les stats pour un géant des neiges type :

Caractéristiques : Int -2, Per -2, Pré +3, Com 0, For +10, Ene +9, Dex -3, Viv -3
Puissance magique : 35
Taille : +3
Traits de personnalité : Belliqueux +4

Arme/Attaque
Hache/Bâton   Init+10, Att+9, Def+2, Dég+25
Bagarre           Init+9, Att+5, Def+1, Dég+15

Encaissement : +30, Immunisé au froid, +25% Dommages du feu
Fatigue: +5
Niveaux de fatigue : Ok, 0/0/0, -1/-1,-3,-5,Inconscient
Niveaux de santé : Ok, 0/0/0, -1/-1,-3,-5,Incapacité

Pouvoirs:
Voile de neige: CrAu 40, 0 points. Le géant est presque toujours entouré de neige tourbillonnante poussée par de violent vents, même lorsqu'il descend dans les vallées, ce qui rend  difficile un quelconque attaque contre lui ( -2 aux scores défensifs et offensifs).Ce pouvoir ne fonctionne pas lorsque la température de l'air dépasse zéro de plus de quelques degrés.

Vis : 16 points de vis dans son corps, et 7 points dans sa hache.


samedi 11 janvier 2014

Eon de l' Etoile

Eon de l'Etoile est le l'exemple typique du danger que peut représenter un mage indépendant. Prètre Breton, il devint peu à peu fou quand il découvrit ses dons en tant que mage. Il se prit pour Dieu et endoctrina à la fois Vulgaires, Sorcières et Même quelques mages de l'ordre d' Hermès. Avec sa bande de scélérats, il brûla les habitations d'ermites Chrétiens et s'en prit même à une alliance. Ce fut le début d'un conflit qui dura  2 ans entre les mages de l'Ordre d'Hermès et Eon. Le capturer dans une zone à si fort potentiel magique qu'est l' Armorique ne fut pas facile, mais en fin de compte les mages le retrouvèrent et après un bref mais violent combat magique, ils lui jetèrent des sorts d'oubli et de folie et le laissèrent vagabonder. Il fut  ainsi retrouvé, délirant, et présenté au concile ou, déclaré fou, il fut enfermé. Ainsi L' Ordre d'Hermès évita de faire peser des soupçons sur les pratiquants de la magie ou l'Ordre. Il mourut en prison à Reims en 1148. On pense que ses partisans ont tous été éliminés, mais les forets de Bretagne, notamment Brocéliande, sont des abris idéaux pour ceux qui veulent se faire passer pour morts ou veulent vivre sans crainte d'être importunés... 

Les Tribunaux


La Normandie mythique


La Bretagne mythique


Tribunal de Novgorod


Tribunal du Levant


Tribunal de Stonehenge


Les 13 trésors de Bretagne

Selon la légende, il existerait une série de 13 objets magiques liés à l'île de Bretagne et qui, s'ils étaient réunis, pourraient  réveiller le roi Arthur et/ou mettre fin au règne des Anglo-Saxons sur l'île. Bien sûr ces objets ont déjà fait l'objet de quêtes, mais personne n'est encore parvenu à tous les réunir. Certains aux mains de mages Hermétiques, d'autres aux mains de Gruachans ou de Druides, d'autres encore enfouis sous terre ou peut être même détruits!


La cape de Tegau Eurfron : Ne peut être portée que par une femme à la conduite irréprochable. 

Le char de Morgan Mwynfawr : Il avait la propriété de transporter très rapidement, là où il le voulait, celui qui montait dedans. 

Le chaudron de Diwrnach : Il ne cuisait pas la viande pour un homme lâche, et à l'inverse, cuisait rapidement la viande d'un homme brave. 

Le licol de Clydno Eiddin : il n'avait qu'à désirer que n'importe quel cheval s'y engageât pour que son désir fût aussitôt exaucé. 

La corne de Brân Galed du Nord : Elle avait la propriété de fournir n'importe quelle boisson, du moment qu'elle était désirée. 

Le couteau de Llawfrodedd Farchog  : avait la pouvoir de servir vingt-quatre personne à la fois. 

La cruche et le plat de Rhygenydd l'Ecclésiastique : avait la propriété de fournir n'importe quelle nourriture, du moment qu'elle était désirée. 

L'échiquier de Gwenddoleu ap Ceidio: Les hommes y jouant faisaient partie des pièces. Les hommes y étaient d'argent, et le plateau était quant à lui, d'or. Les pièce s'y déplacent d'elles-mêmes. 

L'épée de Rhydderch Hael, Dyrnwyn : Elle avait la propriété de s'enflammer dès qu'elle était prise en main par une personne autre que son propriétaire. 

Le panier de Gwyddno Garanhir : avait la particularité de contenir une part de nourriture et d'en fournir cent. 

Le manteau Gwenn : Manteau (ou cape) d'Arthur,  Il avait la propriété de rendre invisible son porteur. Il fait partie des sept choses qu'Arthur a décidé de ne jamais céder. 

Le manteau de Padarn Beisrydd : avait la propriété d'être de bonne taille pour toutes les personnes de bonne naissance, et de ne point seoir aux personnes de vile condition. 

La pierre à aiguiser de Tudwal Tudglyd : Aiguisée par cette pierre, seule l'épée d'un brave pouvait faire couler le sang et tuer. 

La pierre et l'anneau d'Eluned : Ils avaient la propriété de dissimuler ceux qui les cachait.

Cette liste contient 14 objets, ceci étant du au fait que la liste des trésors varie selon les versions de la légende. 

Bran le Béni

Bran le Béni est un géant qui ne peut entrer dans aucune maison, à cause de sa taille, ni monter sur aucun Harddlech c'est-à-dire le « bel endroit ».
bateau. Son nom signifie « corbeau », animal associé à la mort. Il est le souverain du royaume du Gwynedd, sa résidence est à
Matholwch, le roi d’Iwerddon (Irlande), débarque dans l’île de Bretagne pour conclure un traité de paix avec Bran et lui demander la main de sa sœur Branwen. La proposition est étudiée en conseil et acceptée. Mais leur demi-frère Evnissyen, furieux de ne pas avoir été consulté, se venge en mutilant les chevaux des Irlandais : il leur coupe les lèvres, les oreilles, les paupières et la queue. Devant l’affront, Matholwch se prépare à rentrer, mais Bran lui offre, en guise de réparation, de nouveaux chevaux, une baguette d’argent et une plaque d’or. Il doit ajouter un chaudron magique, qui ressuscite les guerriers morts au combat.
Branwen suit son époux Matholwch en Irlande et, après une année, donne naissance à un fils Gwern. Puis elle tombe en disgrâce, à cause de rumeurs relatives à la mutilation des chevaux. Elle est chassée du lit du roi et condamnée à faire la cuisine dans la cour, où chaque jour le cuisinier vient lui donner une gifle. De plus, toutes les relations sont interdites entre l’Irlande et le pays de Galles. Pendant trois ans elle subit cette humiliation, mais parvient à envoyer à son frère un message, attaché à la patte d’un étourneau qu’elle a dressé.
Dès qu’il a connaissance de la situation, Bran réunit les « 154 royaumes » et organise une expédition militaire contre l’Irlande. Lui-même par la mer à gué avec ses harpistes sur le dos. Matholwch propose immédiatement d’abdiquer et de confier la royauté à son fils Gwern, qui est donc aussi le neveu du roi de Bretagne. Alors que les deux camps vont se réunir pour faire la paix, Evnissyen devine une supercherie des Irlandais : dans la maison où ils doivent se rencontrer, de chaque côté des 100 colonnes de la maison sont accrochés des sacs de farine contenant chacun un guerrier. Evnissyen tue les 200 guerriers irlandais en leur écrasant la tête. La rencontre a lieu et Gwern va voir chacun de ses oncles. Quand il approche d’Evnissyen, celui-ci le saisit par les pieds et le jette dans le feu, ce qui déclenche une guerre sans merci.
Evnissyen détruit le chaudron magique et tous les Irlandais sont tués. Les Gallois sont vainqueurs mais seuls sept guerriers survivent à la bataille Pryderi, Manawydan, Gliuieu Eil Taran, Taliesin, Ynawc, Gruddyeu et Heilyn. Bran lui-même est blessé au pied par une lance empoisonnée, il ordonne que sa tête soit coupée et enterrée à Londres, à Y Gwynvryn (la « Colline Blanche »). Au cours des quatre-vingt sept années qui suivent, les sept survivants ont une longue discussion avec la tête de Bran qui continue de parler.
Si Bran est un héros formidable, à l’instar de Cúchulainn, certaines légendes en font un dieu de l’Autre Monde, à la fois devin, musicien et guerrier. Son surnom est bien évidemment un attribut chrétien, tardif.
On dit que sa tête serait enterrée sous ou près de la tour de londres sur la colline blanche face au royaume de France pour empêcher toute invasion. Toujours selon la légende, le roi Arthur s'en serait servi, ce qui pourrait indiquer qu'elle aurait depuis déplacée et qui expliquerait comment Guillaume le Normand ( dit le conquérant) à réussi à envahir l'île de Bretagne. La Tête de Bran le Béni possède des pouvoirs de divination importants et pourrai être un atout précieux à toute alliance qui s'en emparerai.






vendredi 10 janvier 2014

Le roi Bladud

Bladud était le fils du roi Rud Hudibras qui avait régné 39 ans. Il crée la ville de Kaer badum (Bath) où il aménage des bains chauds. Ces bains sont sous la protection de la déesse romaine Minerve (à l'origine c'était à la déesse celte Sulis) et des feux brûlent en permanence dans le sanctuaire qui lui est dédié. Bladud maîtrise la magie et fait de nombreux enchantements. Il meurt en essayant de voler avec des ailes de sa fabrication, tombant sur le temple d’Apollon à Trinovantum. Sous son règne, il ne tombe pas de pluie pendant trois ans et six mois, suite aux prières d’Hélias.
«D'après la légende, Bath fut fondée par le prince celte Bladud en 863 av.J.C. Atteint de lèpre, il fut banni et devint porcher près de l'Avon. Un jour, il conduisit ses cochons là où la source sortait en bouillonnant. Lorsque les cochons découvrirent la boue chaude, ils s'y vautrèrent, et il fallut les attirer avec des glands pour les en faire partir. Quand la boue séchée fut tombée, Bladud s'aperçut que les plaies des cochons avaient disparu. Peut-être cette eau magique pourrait-elle aussi guérir la lèpre? Il plongea dans la source d'eau chaude et se couvrit de boue. Lorsqu'il en sortit, il était guéri. Une fois devenu roi, il établit sa cour près de la source chaude et bâtit une ville qu'il baptisa Caer Badon, la ville des bains.»
Selon les chroniqueurs du Moyen Âge, Bladud était aussi philosophe et magicien. Il aurait été initié à tous les mystères des anciennes religions de la Grèce et de la Grande-Bretagne. Il fonda un collège druidique et éleva un temple à Sulis, qu’il éclaira avec une lampe qui brûlait perpétuellement. Enfin il construisit une machine volante. Celle-ci volait très bien, mais elle s’écrasa un jour au sommet de la colline ; celle où s’élève maintenant la cathédrale Saint-Paul, à Londres, causant la mort de Bladud.
Des mages de l'Ordre d'Hermès recherchent le savoir perdu du roi Bladud : existe-t-il encore des grimoires ou des objets enchantés ayant appartenu au roi-mage quelque part vers Bath? Quelle magie pratiquait-il vraiment? Qu'est devenu son collège de druides?

vendredi 3 janvier 2014

Tribunal de Rome


Harco, Feritel, Luctiato, Literatus, Postestas, La tombe de Vardian, Magvillus, Rellantani, Verdi, Sansaron.

L' Europe mythique


Ordre de Saint-Benoît ( les Bénédictins)

Il s'agit d'une fédération de monastères ayant, au cours de leur histoire, adopté la règle de saint Benoît. Ainsi saint Benoît de Nursie (480-547) en est-il considéré comme le fondateur (en 529).  Le but but assigné par saint Benoît à ses moines est la recherche de Dieu. Le fondateur souhaitait même que le travail des moines ne les oblige pas à sortir du monastère :
« Le monastère doit, autant que possible, être disposé de telle sorte que l'on y trouve tout le nécessaire : de l'eau, un moulin, un jardin et des ateliers pour qu'on puisse pratiquer les divers métiers à l'intérieur de la clôture. De telle sorte que les moines n'auront pas besoin de se disperser au-dehors, ce qui n'est pas du tout avantageux pour leurs âmes3. »
 Le premier monastère fut établi au mont Cassin vers 529 par Benoît de Nursie. Ils se répandirent bientôt dans toute l'Europe et donnèrent naissance à plusieurs congrégations devenues célèbres. L'habit des bénédictins est en général noir (ils sont souvent appelés les « Frères noirs » ou encore « Moines noirs »). Les bénédictins Olivétains, qui ont choisi de porter un vêtement blanc, constitue une exception à cette règle (et les moines de cet ordre sont parfois appelés « bénédictins blancs » pour cette raison). Par ailleurs, l'ordre apparenté des Cisterciens a opté pour une robe blanche, ce pourquoi ils sont parfois appelés les « Moines blancs » (mais ils n'appartiennent pas canoniquement à l'ordre de saint Benoît, même s'ils en suivent la Règle).
Les bénédictins portent un scapulaire noir à capuchon, et une ceinture noire autour de la taille. La coule (noire ou plus rarement blanche), habit monastique par excellence, est portée par les profès solennels lors des offices et principaux actes de la vie communautaire. En plus du fait qu'ils ne portent pas encore la coule, les novices sont identifiables grâce à leur scapulaire : celui-ci est plus court que ceux des moines ayant achevé le noviciat ; chez les moniales, novices et jeunes professes portent souvent un voile blanc. Il est aussi d'usage de se raser la tête.

Géographie de l'ordre 

France : Les principales abbayes bénédictines sont celles de : 
  • Landévennec, fondée par saint Guénolé vers 485, 
  • Marmoutier (Tours) et Abbaye Saint-Étienne de Marmoutier (Alsace), 
  • Saint-Germain-des-Prés, fondée par Childebert Ier vers 540 ; 
  • Brantôme, fondée par Charlemagne en 769 ;  
  • Cluny, formée vers 910. Des extensions sont existantes dans toute l'Europe...
En Normandie, l'Abbaye de Saint-Wandrille est fondée à Fontenelle en 649, l'Abbaye du Bec-Hellouin en 1034, l'Abbaye Notre-Dame de Lyre en 1046 par un compagnon du Duc de Normandie, Guillaume Fitz-Osborn, l'Abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives en 1046, l'Abbaye Saint-Martin de Troarn en 1050. 
En 1059, le Duc Guillaume et son épouse Mathilde fondent à Caen l'Abbaye aux Hommes et l'Abbaye aux Dames. Une douzaine d'années auparavant, leur vassal Raoul Tesson avait fondé non loin l'Abbaye Saint-Étienne de Fontenay. On peut aussi citer  Solesmes en 1010 etFontgombault en 1091.

Germanie : Abbaye de Prum en 721, Fulda en 744, Reichenau en 724, Saint-Gall en 613, Saint-Ulric en 1072, Hirsau, Metten, Ottobeuren...

Angleterre :  CantorbéryYorkWestminsterSaint-Albans...

La règle de Saint Benoît 


Écrite au vie siècle, la règle de saint Benoît connaît rapidement un certain succès, peut-être grâce à sa modération par rapport aux autres règles monastiques existant à l'époque. En 817, elle est imposée à tous les monastères de l'empire carolingien, d'où le surnom de Père des moines d'Occident donné à saint Benoît.
Certains affirment que la devise Ora et labora (« prie et travaille ») synthétise la vie de l'Ordre, bien qu'elle ne figure pas dans la Règle. En tous cas, la Règle de saint Benoît propose un équilibre entre prière et travail (Le refus de l'oisiveté est central et le travail manuel est mis en valeur), prière personnelle et prière communautaire, gouvernement par l'abbé et participation des frères, obéissance et responsabilité de chacun.